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Bienvenue sur le site du secteur paroissial d'Oraison dans le diocèse de Digne.

Edito des mois de mars 2023

Pape François : Encyclique Laudato Si’

« … « loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe. » ( st François d’Assise, Cantique des créatures).  Cette soeur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le coeur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure. »

« J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. Le mouvement écologique mondial a déjà parcouru un long chemin, digne d’appréciation, et il a généré de nombreuses associations citoyennes qui ont aidé à la prise de conscience. Malheureusement, beaucoup d’efforts pour chercher des solutions concrètes à la crise environnementale échouent souvent, non seulement à cause de l’opposition des puissants, mais aussi par manque d’intérêt de la part des autres. Les attitudes qui obstruent les chemins de solutions, même parmi les croyants, vont de la négation du problème jusqu’à l’indifférence, la résignation facile, ou la confiance aveugle dans les solutions techniques. Il nous faut une nouvelle solidarité universelle. Comme l’ont affirmé les Évêques d’Afrique du Sud, «les talents et l’implication de tous sont nécessaires pour réparer les dommages causés par les abus humains à l'encontre de la création de Dieu».22 Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités. »

Si, durant ce temps de carême,  nous nous efforcions de répondre au cri de notre Pape ? 

  • En le laissant habiter notre prière

  • Savoir rendre grâce à Dieu pour cette création qu’il nous a confié mais qui ne nous appartient pas :

  1. Retrouver le sens du bénédicité avant chaque repas et remercier le Seigneur de nous permettre de nous nourrir des fruits de sa création

  2. Contempler chaque jour la beauté de cette création : l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, le ciel sous lequel nous demeurons, la mer, le soleil, les nuits, les plantes, les fleurs, les animaux , nos frères les hommes…

  3. Se mettre à l’écoute des appels du Seigneur à respecter sa création et en osant nous interroger sur notre propre responsabilité dans le gaspillage et le saccage opéré par  notre génération  sur cette pauvre terre.

  • En acceptant de jeûner de superflus

  • Accepter de refuser le consumérisme pour redevenir un homme libre

  1. Mercredi des cendres, vendredi saint, je suis invité à jeûner de nourriture en ne prenant qu’un seul plat pauvre durant la journée…  Les autres vendredis de carême et samedi saint, je suis invité à jeûner de viande, respectant ainsi nos frères les animaux que nous surexploitons également…

  2. Tous les jours du carême m’interroger avant de faire un achat : « en ai-je vraiment besoin ? est-ce que je prends seulement  la quantité qui m’est nécessaire (même si le deuxième est à moitié prix !)?  est-ce que je respecte le rythme de la planète (en refusant de prendre des produits hors saison) ? …»

  3. Refuser de gaspiller en utilisant ce que j’ai avant d’acheter autre chose et jeter le moins de choses possibles.

  4. Privilégier au maximum les transports en commun, la marche à pieds ou le vélo,  éteindre l’électricité quand il n’y a plus personne dans une pièce, faire attention à la quantité d’eau consommée etc…

  • En partageant notre planète avec les générations suivantes

  • Sortir de notre égoïsme et penser que nous avons le devoir de transmettre aux générations suivantes ce que nous ont légué celles qui nous ont précédés

  1. Envisager, si c’est possible, d’investir pour éviter le gaspillage (pose de fenêtre à double vitrage, s’interroger sur l’isolation de son appartement, bien gérer son électricité etc)

  2.  Quand on est obligé de la prendre, accepter de partager sa voiture en s’inscrivant sur Blablacar ou un autre site de partage.

  3. Participer à une association de défense de la planète

  4. Aborder le problème en famille et s’interroger sur ce qu’on peut faire évoluer et améliorer dans nos manières de vivre…

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